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aureliebaron

Regarder germer sa vie

Beaucoup de choses se passent en ce moment pour moi.

Le compagnonnage aura nourri cette année, de ses multiples expériences et occasions de rencontre avec mon être, une nouvelle version de moi-même.

J'en suis heureuse et honorée. J'ai hâte de poursuivre ce processus et de le laisser m'emmener toujours plus loin.



J'ai mis en place les ateliers de groupe, et chaque journée, quel qu'en ait été le nombre de participants, a été un trésor que j'ai savouré. Et au fil des journées, j'ai vu quelque chose de ma médecine se mettre en place.

Les soins individuels sont une autre occasion de tendre une main et de me regarder dans un miroir. Nous sommes tellement tous des miroirs les uns des autres. Mes outils s'affinent, prennent corps. Et chaque week-end de pratiques apporte son lot de nouveauté.



Je rentre de 6 jours intenses. La masterclass de chamanisme était une proposition unique en son genre : permettre aux personnes présentes de traverser en quatre journées de pratiques auprès de quatre chamanes différents, une venue au monde, une renaissance. Et nous, les compagnons, présents pour assister les chamanes et veiller au meilleur déroulé possible des événements, nous avons nous aussi traversé ce processus. Et je pense que c'est également le cas des chamanes eux-mêmes.


Je les ai vus donner d'eux-mêmes sans compter, répondre toujours présents, accueillir sans relâche, et nous faire confiance, à nous leurs assistants, à tous les participants, parce que sans les uns ou sans les autres, il n'y aurait pas eu de masterclass.



Je suis rentrée la tête pleine d'étoiles, le corps en ébullition (j'ai reçu un soin qui va travailler en moi pour encore 2 jours !), et l'envie renouvelée de continuer ce chemin-là. Ma médecine commence à pointer le bout de son nez, à se faufiler en moi, à me retourner comme un gant.

Et voilà qu'en filigrane, une nouvelle proposition vient au monde ! Je me sens tellement bénie de tout ce qui s'ouvre et pulse là. Merci aux Esprits veilleurs de m'ouvrir ce chemin-là.


Senga m'a nommée ainsi pendant notre week-end de compagnonnage chez elle : "tu es une conteuse" m'a-t-elle dit. Et en moi, cette petite excitation, car oui ! j'aime raconter des histoires aux gens. J'ai fait 4 ans de théâtre (sans compter les années par ci par là qui les avaient précédées) avec cette envie. Et une rencontre "hasardeuse" (qui croit encore au hasard ?) va me placer entre la danse et la musique, avec mes contes initiatiques, ceux qu'on m'a transmis et ceux que je veux écrire… J'en suis encore toute surprise. Du côté de la danseuse et du musicien, il y a de l'enthousiasme à créer quelque chose avec moi. Et la conteuse en moi s'éveille, s'étire, s'assied, et va commencer à vous le dire…


"Au commencement du monde, Wakan Tranka était assis seul sur son tapis…"

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